• Introduction

Le « mobile computer » de Nokia a était présenté la première fois en aout 2009, et il c’est passé un bon bout de chemin entre la fin de son développement et son arrivée dans les boutiques Européennes au mois de décembre 2009. L’attente fut très longue pour certains. Cela en valait t’il la peine ? C’est ce que nous allons vous faire découvrir dans ce test.

• Finition / Design

La finition du téléphone est résolument haut de gamme, les matériaux sont de bonnes factures, et aucun jeu désagréable ne vient perturber l’ouverture du slide.
Le contour de l’écran est cerclé de métal noir de la même couleur que le reste du Smartphone, ce qui donne un look vraiment sobre et classe ! La coque arrière du téléphone est constituée d’un plastic dur avec un touché très agréable et non salissant. Elle possède aussi une petite béquille amovible, qui permet de poser le téléphone sur une surface plane pour regarder un film par exemple.




Seul le poids (181g) et la taille de l’appareil (effet brique) peuvent paraitre gênants, mais à l’usage il se fait vite oublier.
Le stylet est intégré sur le coté de l’appareil, son emplacement et très discret.

• Le hardware

Nous n’allons pas vous déballez une énième fois toutes les caractéristiques du téléphone, mais sachez qu’il est très lourdement armé ! L’appareil est en effet propulsé par un processeur Arm Cortex A8 (600Mhz), avec 256Mo de mémoire vive, et une capacité de stockage de 32Go, extensible à 48Go avec une carte micro SD, rien que sa !

L’écran est de type « Résistif », c'est-à-dire qu’il faut effectuer une légère pression avec votre doigt (ou stylet) sur l’écran “souple” pour interagir avec le système. Contrairement aux écrans capacitifs constitués d’une surface dure de type verre.
Sa résolution d’écran (800x480) est très confortable, et permet d’afficher des images avec un piquet très fin. La peur de l’écran résistif a été vite balayée par sa réactivité et son touché précis, en effet une légère pression a sa surface, et il réagit immédiatement, surement l’un des meilleurs écrans résistif du moment ! Du coup, le stylet n’est pas souvent utilisé, seulement dans les applications demandant une grande précision.

L’appareil photo (5mp Carl Zeiss, autofocus) est de très bonne facture, les photos ont un très bon rendu, et le Flash double led obtient de bons résultats en environnement ombragé. Seule la partie vidéo peut venir ternir se beau tableau, en effet les vidéos sont moyennent, le rendu est assez pixélisé et pas d’une fluidité extraordinaire.

L’appareil photo secondaire présent en façade pour la visioconférence n’est bizarrement pas utilisable, peut être dans une future mise à jour du Firmware ?
La batterie est d’une capacité de 1320Mah, elle permet avec une utilisation normale (réception d’emails, navigation internet, capture de photo, écoute de musique) d’avoir une autonomie d’une journée.

• Le software

C’est Maemo 5 qui anime la bête, basée sur une version de Linux Ubuntu, qui elle-même est basée sur Debian dont la réputation n’est plus à faire en matière de stabilité. L’OS a vraiment créé la surprise par sa fluidité et son interface novatrice, pensée pour le multitâche, et sous open source (chacun peut participer à son évolution). Un petit temps d’adaptation est nécessaire pour comprendre la logique de fonctionnement du système, mais rien de bien déroutant. En effet vous avez au départ 4 bureaux, personnalisables à souhait, dans lesquels vous pouvez mettre toutes sortes de Widgets.


En haut à gauche se trouve la touche de menu. Un clic dessus est vous ouvrez le menu principale. Un deuxième clic dessus est, vous voyez, vos applications qui fonctionnent en arrière-plan. Pour revenir en arrière, il faut cliquer dans une partie « vide ». C’est très plaisant à l’usage, vraiment rapide, et l’on peut ouvrir beaucoup d’applications sans ressentir de ralentissement. En 1 mois d’utilisation, je n’ai constaté aucun plantage.



L’appareil s’utilise à 95 % du temps en mode paysage, seule la couche téléphonie permet l’usage du mode portrait ou paysage. Ça n’est pas gênant, car le mode paysage permet une bonne prise en main du terminal, et une bonne ergonomie sur les touches du clavier. La partie téléphonie est basique, et convient à tous les usages. On peut constater une bonne écoute en conversations, et une bonne réception du réseau.


Nous retrouvons la suite logicielle OVI (les services de Nokia), comme OVI Maps, et OVI store. OVI Maps est vraiment une horreur a utilisé, lent a chargé, et avec des menus antiergonomiques. L’OVI Store quant à lui n’est toujours pas ouvert pour le N900 est en phase béta. Ces différents manquements logiciels ne sont pas normaux pour un appareil de cette gamme, et prouve une nouvelle fois que Nokia livre a ces consommateurs des produits software encore en phase « bêta »… L’exemple du N97 n’a apparemment pas suffi !


L’utilisation d’internet est vraiment un plaisir, la résolution de l’écran nous permet de surfer confortablement. Le navigateur est basé sur le moteur Gecko (le même que FireFox), il permet un chargement rapide des pages, et d’être reconnu comme un ordinateur fixe par les différents sites Web. Pour zoomer, vous avez deux possibilités, soit avec les boutons physiques de volume, soit en dessinant des cercles sur l’écran. Asser sympa à utiliser.



Maemo 5 permet l’utilisation des outils de communication directement intégrée au cœur du système, Skype, Gtalk, SIP, MSN, Twitter, bref c’est vraiment complet, et vous pouvez d’un simple clic, rester en permanence connecté avec vos contacts préférés !




La partie multimédia n’est pas en reste, vous pouvez visionner vos vidéos DIVX directement sur le terminal, sans retouche. Il est même possible de brancher le téléphone à une télé (via un câble standard jack 3.5 >> RCA), et de pouvoir par exemple, lancer vos vidéos, surfer, lancer un diaporama photo, ou même joué a BounceEvolution ! Un véritable média center de poche !


Au branchement du terminal à l’ordinateur via USB, un message s’affiche à l’écran et nous propose deux choix possibles, mode « stockage de masse » ou « PC Suite ». En mode stockage de masse, la synchronisation du terminal se fait par simple glisser/déposer. Vous branchez, vous transférez, vous profiter de vos médias, enjoy ! C’est simple et efficace, pas de logiciel propriétaire contraignant à utiliser (oups, qui a dit iTunes ?).


L’appareil dispose d’une communauté importante, est réactive, qui propose via le gestionnaire de téléchargement de paquets, de nombreux logiciels intéressants. Plus d’une centaine au moment où j’écris cet article. C’est là toute la force de Maemo, et de son ouverture aux développeurs, car dans le futur, nous allons surement voir arriver des applications à forte valeur ajoutée.

• Points forts / points faibles

• Conclusion

Nokia propose avec se téléphone une vraie alternative aux concurrents, avec un OS ouvert, stable est rapide. Certains logiciels comme OVI Maps, et OVI Store auraient du être finalisé au moment de la commercialisation du téléphone, mais cela n’est en rien gênant, car il dispose déjà d’une communauté importante qui développe des applications, qui apportent un vrai plus au terminal. Sa connectivité Wifi/3G/3G+, et ces différents moyens de partages (Bluetooth, email, réseaux sociaux), en font un véritable couteau suisse, en toutes circonstances, pour peu qu’il vous reste de la batterie !
Bref pour moi, un des meilleurs Smartphones du moment, avec un potentiel énorme, on espère juste que Nokia va assurer un bon suivi du terminal et de la communauté Maemo.